Si vous êtes décidé à céder votre société, la démarche légitime n’est pas de “revendre le SIREN”, mais de vendre l’entité dans son ensemble. Voici comment procéder :
D’abord, vous devez trouver un acquéreur intéressé par votre entreprise : il peut s’agir d’un concurrent qui souhaite élargir son marché, d’un partenaire potentiel, d’un investisseur ou d’une personne souhaitant reprendre une activité déjà existante. Ensuite, vous réalisez un audit de la société pour communiquer toutes les informations financières, juridiques, commerciales, afin que l’acheteur sache exactement ce qu’il acquiert. Cet audit comprend souvent :
– La situation comptable,
– La liste des dettes et créances,
– Les contrats de travail éventuellement en cours,
– Les biens corporels et incorporels de l’entreprise,
– Les litiges éventuels.
Ensuite, vous rédigez un protocole de cession ou un acte de cession. Selon votre forme juridique (SARL, SAS, EURL, etc.), la vente peut se faire sous forme de vente de parts sociales ou d’actions. Dans cet acte, vous détaillez les modalités de reprise, le prix de vente, les garanties d’actif et de passif, ainsi que les conditions suspensives (comme l’accord des actionnaires, la validation du bailleur, etc.).
Une fois ce document signé, l’acheteur devient propriétaire de la société. Il dépose une demande de modification auprès du greffe (changement de gérant, de président, ou de siège social si besoin). Le SIREN reste identique, c’est seulement la répartition du capital et/ou la gouvernance interne qui changent. Le nom de domaine de la société, s’il existe, est lui aussi inclus dans la cession, tout comme l’ensemble des actifs. Ainsi, le SIREN n’est pas "revendu", il est transféré indirectement dans le cadre de la transmission de l’entreprise.